3 ans, c’est le temps qu’on aura attendu avant de voir la tournée d’Apocalyptica et d’Epica se réaliser et passer par la France. Une longue attente désormais révolue. Retour sur une soirée de concerts placée sous le signe du metal symphonique au Bikini de Toulouse.
Tout d’abord, mea culpa. Malheureusement, nous n’avons pas pu arriver à temps pour la première partie, Wheel. On trouvait cependant dommage de passer à côté d’un live report permettant de parler des deux autres groupes de renom sur ce blog.
Donc pour s’excuser, avant de parler du passage d’Apocalyptica, parlons de Wheel. C’est un groupe de metal progressif finlandais. Jouant avec la rythmique des guitares, aux riffs envoutants et à l’atmosphère prenante, Wheel dégage une vraie énergie de sa musique. Le chant clair se marie bien aux sonorités et vient donner le ton.
Fort de déjà deux albums, « Moving Backwards » et « Resident Human », le groupe a réalisé une première tournée nord-américaine en compagnie d’Apocalyptica, avant d’enchaîner avec cette tournée européenne, les amenant jusqu’à cette date toulousaine.
Apocalyptica, sortez les violoncelles
C’est dans une salle bien rempli que le groupe de metal symphonique débarque sur scène. Pour ceux qui ne connaissent pas, Apocalyptica a une vraie particularité. Ils sont trois violoncellistes et un batteur scène. Il n’y a donc pas de guitaristes ou de bassistes. Et le comble ? C’est qu’ils font du metal.
Le décor maintenant posé, on peut profiter du haut niveau technique des artistes, de réussir à jouer des morceaux à l’influence heavy metal avec un instrument qui, au premier abord, ne s’y prête pas, c’est somptueux.
On est bercé par les notes jouées. Un coup dynamisé par l’énergie renvoyée d’un morceau comme « I Don’t Care » (accompagné par Franky Perez au chant), et de l’autre, transporté par la beauté musicale de « Farewell ».
Empreint d’influences du heavy et du trash metal, le groupe s’attelle à de nombreuses reprises sur scène de Metallica, Sepultura et AC/DC. Le public se prête volontiers au jeu, n’hésitant pas à chanter à l’unisson, comme sur « Nothing Else Matters » de Metallica.
Après 1h30 de concert, Apocalyptica fait son aurevoir à la foule. C’est bien conscient d’avoir pris une claque musicale que la scène se prépare à accueillir le dernier groupe de la soirée.
Epica, le bouquet final
Les lumières s’éteignent, l’introduction est lancée est finalement, Simone Simons apparaît sous une lumière blanche, acclamée par le public. Les hostilités sont lancées.
Avec une voix de soprano qui porte et donne son identité symphonique a Epica, elle enchaîne parfaitement les chansons, donnant à la fois du corps et de la légèreté au son. Accompagné sur la partie chant par le guitariste Mark Jansen sur toute la partie growl, nous avons là un mélange permettant de donner plusieurs ambiances à une-même musique, comme sur « Victims of Contingency ».
Au milieu de leur setlist, Epica invite sur scène les musiciens d’Apocalyptica pour jouer ensemble « Rivers ». Une musique qui vous transporte et sur laquelle les violoncelles se marient à merveille à l’atmosphère. Un moment de privilège que de voir ces deux groupes jouer ensemble.
Sur scène Epica fait fort, tout est bien orchestré pour que chacun est son moment sur le devant de la scène, même le batteur. Après un set d’1h30, le groupe ouvre la salle en deux pour un wall of death sur « Consign To Oblivion » et permet aux amateurs de câlins géant de s’y donner à cœur joie sur le pogo. Après ça, le groupe fait ses aurevoirs au public, marquant par la même occasion la fin de la soirée.
Pour conclure, l’attente fut longue, mais on en ressort bien content d’avoir assisté à cette affiche de metal symphonique. Chaque groupe à sa manière aura réussi à imposer son art et sa vision du metal pour faire vibrer tout un public.