En ce jour, un groupe bien connu de la scène death metal mélodique sort un nouvel album. Il s’agit en effet du groupe suédois Avatar. Découvrez ainsi avec nous leur dernière création, « Dance Devil Dance ».
Parlons d’abord de l’album d’Avatar
« Dance Devil Dance » est déjà le 9éme album du groupe, qui donne ainsi une suite à « Hunter Gatherer » sorti en 2020. Bien teasé sur ses 6 derniers mois avec la sortie de quatre singles, le groupe finit enfin par nous sortir la totalité des musiques composées.
Ainsi, nous avons droit à une création de 11 titres pour un total de 41 minutes. Que du plaisir. La couverture de l’album, comme vous pouvez le voir, est une photo d’une personne au maquillage de type corpse paint (peinture de cadavre) amène un côté diabolique. Le résultat est marquant et plutôt réussi.
Écoutons les morceaux de musique !
L’album commence avec le titre qui donne son nom à l’album, « Dance Devil Dance ». Alors que les 15 premières secondes nous donnent l’impression de rouler aux USA le long de la route 66, le chanteur nous rattrape rapidement et démarre les hostilités. Je ne sais pas vous, mais nous, on danse déjà. On est très rapidement porté par la mélodie de la musique, que la batterie cadre à merveille. On a un son lourd et percutant, cette musique se trouve une vraie identité musicale et on ne peut que pleinement profiter.
Le son suivant commence sur des bases toutes aussi lourdes, sans nous laisser le temps de se rendre compte de la claque qu’on a prise juste avant. « Chimp Mosh Pit » est une musique pleine d’énergie qui vous entraîne directement dans vos envies de pogos. La voix de Johannes Eckerström, que nous pouvons considérer de théâtral, qui vous fait vibrer en changeant les tonalités dans son chant.
Promis, ce n’est pas une blague, mais « Valley of Disease », troisième son de l’album, fait encore monter d’un cran l’agressivité. On se retrouve ici sur un morceau beaucoup plus emprunt au death metal, tant bien dans le rythme avec l’utilisation de la double pédale que dans les riffs lourds, qui vous ramassent au passage. On y trouve finalement un vrai échange avec des moments où la place est laissée aux musiciens et des moments plus calmes dans lesquels le chanteur peut exprimer son art.
On retrouve ainsi ce mood global tout au long de l’album et qui en fait son caractère. Nous avons un résultat vraiment entraînant, qui vous fera facilement danser, même depuis votre canapé. On peut cependant s’arrêter sur une musique comme « Gotta Wanna Riot », où, dès l’introduction, nous sommes directement plongés dans une ambiance plus légère. La suite le confirme rapidement, c’est ambiance festive garantie. On saute en écrivant ces lignes. Avatar sait mettre l’ambiance et nous y amener avec eux, cet album en concert va faire des ravages.
Et comme une habitude, chaque album a besoin de son moment de calme après la tempête. Ici, les Suédois nous proposent « The Dirt I’m Buried In », une musique plus en douceur, dans laquelle les voix sont à l’honneur et la recherche de l’émotion se ressent.
L’album suit son chemin et vient terminer sa route avec « Violence No Matter What », réalisée en duo de voix avec la chanteuse d’Halestorm, Lzzy Hale, qui apporte toute l’énergie et l’agressivité de son chant. Il se marie d’ailleurs très bien avec celui de Johannes Eckerström et nous donne des refrains vraiment percutants.
En conclusion, « Dance Devil Dance » d’Avatar est un très bon album. Du début à la fin, on trouve ce truc qui nous fait bouger dans chacun des morceaux. L’identité musicale du groupe s’y ressent et le jeu entre les musiciens et le chanteur est super bien réalisé, pour un résultat qu’on ne peut qu’apprécier.