Vous les avez déjà peut-être croisés ? Avec le corps peint en noir, les déguisements tout droit sortis d’un jeu vidéo et leur musique metal industriel couplé à de la musique électronique, Shaârghot a su rapidement se faire une place au sein de la scène metal française. Partons aujourd’hui à leur découverte.
Mais qui sont-ils ?
Dans un monde où l’apocalypse laisse trace, un monstre appelé Shaârghot naît. C’est ainsi que l’univers du groupe français prend place. Désireux de tout détruire sur leur passage, accompagné de tous ceux qui les soutiennent, les Shadows, le groupe propose une musique unique.
En effet, tout part d’un mélange de la musique électronique et de la musique metal. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas les mélanges entre deux styles différents, les musiciens nous proposent ici un résultat dansant, auquel ajouter une bonne dose d’agressivité. De quoi vous donner envie à vous metalleux, envie de pogoter et de faire des wall of death. A cela, vous ajoutez une couche de musique metal industriel, et vous obtenez Shaârghot.
© Rémy Grandroques – Hellfest From Home
D’autre part, le groupe mise une partie de son identité sur l’aspect visuel. Fait assez peu commun dans le monde de la musique metal. En effet, ces derniers ont créé tout un univers, dans un monde post-apocalyptique, et prennent leur rôle très au sérieux. Déguisements, peinture noire sur l’ensemble du corps, travail visuel les éléments de scène (tant bien les micros que des éléments de décoration), tout y est pour rendre la musique vivante.
Côté discographie, ça donne quoi ?
A l’heure actuelle, le groupe a sorti deux albums pour raconter son aventure et vous plonger dans son univers. Le premier « Shaârghot », nom éponyme du groupe, est sorti en 2016, et marque pour eux une entrée fracassante dans le monde du metal français.
Le second album, « The Advent Of Shadows », vous accompagne tout au long d’une aventure musicale d’une heure. Attachez vos ceintures, fermez les yeux et laissez-vous transporter. La musique très caractéristique de la bande vous laisse imaginer ce monde apocalyptique rempli de monstre que le groupe nous vend. Au-delà d’une direction artistique unique, on la retrouve aussi bien dans le décor que dans les sons.
Le groupe a part ailleurs en ce mois de septembre, sorti un clip pour une de leur musique phare, « Black Wave ». Enfin, clip, c’est vite dit, nous parlerons ici de court-métrage. Pendant 20 minutes, vous voilà plongé dans leur univers. Vous pouvez ainsi de mettre des visages sur chaque élément, comme quand une adaptation cinématographique est faite de votre roman préféré, et rentrer dans leur monde fantastique. Une merveille pour les yeux, qui martèle encore plus l’idée que Shaârghot, ça s’écoute, mais aussi, ça se regarde. Déjà habitué à des clips longs dotés d’une qualité visuelle folle, comme avec « Z//B », il semblerait tout de même qu’au travers de ce dernier clip, une nouvelle étape soit franchie.
Mais pourquoi faut voir Shaârghot en concert ?
Tout d’abord parce que si Shaârghot attire les foules, ce n’est pas pour rien. Du Hellfest à Paris, en faisant le tour de la France et de ses pays limitrophes, ce sont des pros de la fête.
Une ambiance unique pour chanter, danser, bouger, pogoter, accompagné de l’armée des Shadows, présente partout sur le territoire, et de plus en plus nombreuse. Mais n’ayez pas peur, si vous croisez dans la foule des gens peint tout en noir, c’est normal, c’est ce qui unie cette armée de fans.
En conclusion, Shaârghot fait partie de ces groupes qu’on prend plaisir à voir et à revoir. Une musique qui fera écho en nous metalleux, car elle reprend les codes de la musique metal qu’on aime tant, mais qui saura aussi éveiller des oreilles moins habituées, grâce à ce mélange des genres bien travaillé avec la musique électronique. On n’oubliera bien évidemment pas l’univers visuel qui construit l’identité du groupe, et qui lui permet également son rayonnement.