Composé de 10 titres pour une durée de 50 minutes, le groupe nous offre au travers de son album des musiques aux mélodies douces, mais rythmée par un duo basse batterie énergique. Le tout accompagné d’une voix lyrique, parfois doublée d’un growl percutant.
Après avoir admiré le sublime artwork présenté en couverture de l’album, rentrons dans le détail. Tout commence par « Soldier of 34 ». Musique rapide et agressive qui, après quelques secondes d’introduction, nous emporte directement sous un rythme effréné, au milieu de riffs agressifs, et de voix qui vous transportent.
Les musiques suivantes impriment un style et une identité similaire, jouant sur des riffs plus ou moins aigues sur les basses, permettant de parfaitement faire varier les émotions au sein d’un même morceau. Du moment où on bouge la tête, à celui où on danse, il n’y avec Graveshadow, plus qu’un pas.
« The Swordsman », musique réalisée en featuring avec Chelsea Murphy (Dawn Of Ouroboros & Cailleach Calling), offre un morceau qui vient donner un mélange de voix particulièrement agressif, entre envolées lyriques, growl féminin, et un vocaliste aussi en growl. Le résultat est prenant, grâce aussi à des musiciens qui laisse assez d’espace à l’expression vocale.
Le son suivant, « Vengeance of Envy », ne viendra certainement pas faire baisser la température. Marqué par un riff noté joué dans les aigus en introduction, vous vous arrêterez obligatoirement pour écouter la suite du morceau de musique proposé par Graveshadow. Et autant dire que, même s’il retombe dans une sonorité plus douce et lyrique, la musique est accrocheuse et vous fera bouger la tête (je vous vois devant votre écran).
Nous voilà donc déjà à la moitié de l’album. Pour vous aussi ça passe vite ? Faisons bref, on s’arrête sur « The Betrayer », pour ses passages musicaux. En effet, le chant se met en retrait, laissant champ libre aux musiciens, amenés par les guitares, de démontrer l’étendue de leur talent. Une minute pendant laquelle, clavier et guitares se passent la main pour faire parler la mélodie, bien cadré par la basse et la batterie qui donnent le ton.
L’album se poursuit et nous amène sur « The Two Lived ». Une musique qui donne sur laquelle le growl du guitariste sera mis en avant, pour un résultat plus lourd, plus agressif, mais nécessaire pour casser une certaine monotonie dans l’album. On a ainsi là un morceau qui est peut-être le plus percutant, mais qu’ici, on aime.
Cette œuvre se fini par « Damsel’s Finesse », qui nous laissera sur une note positive, avec l’envie d’en avoir encore ! (du coup, on réécoute l’album du début, à dans une heure)
En conclusion, « The Uncertain Hour » par Graveshadow est un bon album de metal symphonique, abordable pour un public qui n’est pas familier de la musique metal (vous pouvez donc partager cet article à tous vos proches pour faire découvrir votre univers qu’est le metal, et aussi parce que Cimbalas, c’est vraiment cool). Le mélange de voix entre le lyrique et le growl donne un résultat toujours surprenant mais puissant, qu’on ne peut qu’apprécier.