L’histoire de ce groupe américain démarre en 1991. Alors que le death metal en est à ses débuts, ils en profitent pour le propulser à un autre niveau, au travers de ce qui devient le brutal death metal. Découvrez ainsi Dying Fetus et plus de 20 ans de son histoire.
L’histoire de Dying Fetus
A l’origine du projet, Dying Fetus est composé de cinq membres. En effet, à l’heure actuelle, le groupe ne fonctionne plus qu’avec trois membres, dont John Gallagher, présent depuis la création du groupe. Responsable de la guitare et du chant, il s’accompagne aujourd’hui de Sean Beasley à la basse et au chant, ainsi que de Trey Williams à la batterie. Cette line up est ainsi composé depuis maintenant 15 ans.
Dans son histoire, le groupe a tout de même connu plusieurs tournants. Le plus marquant a certainement eu lieu en 2001. En effet, John Gallagher va se retrouver seul, les autres membres du groupe ont quitté le groupe afin de créer un nouveau projet musical. Ainsi, le guitariste chanteur doit désormais trouver de nouveaux membres afin de donner un avenir à son groupe. Chose qu’il fera rapidement et qui permettra à l’aventure Dying Fetus de continuer.
Allez, parlons musique
Bon, si vous connaissez la musique de Dying Fetus, vous savez, en lisant cette phrase ce qui va suivre. C’est brutal, voilà, fin de cet article. Plus sérieusement, l’objectif de base, c’est de mélanger le death metal, le grind et le hardcore. Au travers de leurs différents albums, le groupe développe ainsi son style et se crée une notoriété qui dépasse rapidement les frontières des États-Unis.
La première sortie se nomme « Inflatuation With Malevolence » et fut créé en 1995. C’est une démo auto-produite qui permet aux américains de faire découvrir leur style, leur musique et de commencer à jouer sur scène.
« Purification Through Violence » sort l’année suivante, en 1996, au travers de deux labels et permet de donner une popularité grandissante au groupe, qui se propagera définitivement partout dans le monde lors de la sortie de « Killing on Adrenaline » en 1998. Dying Fetus aura ainsi l’occasion de jouer au travers de différentes tournées partout en Amérique ainsi qu’en Europe, notamment via certains festivals bien connus comme le Metalfest.
Quand on écoute leur brutal death metal, on a au menu, une batterie qui prend de la place, grâce à une double pédale quasi-permanente, qui élance le reste du groupe dans un rythme très rapide. Les guitares se chargent de la lourdeur du son au travers de riffs mélodiques, n’hésitant pas à saisir l’occasion de faire bouger vos têtes sur un changement de tempo. La touche finale revient au chant, avec l’utilisation du growl pour apporter le supplément de brutalité nécessaire.
Photo d’Alana Ann Lopez
Actuellement, on dénombre huit albums créés par Dying Fetus (et quelques EPs). L’album sorti en 2012, « Reign Supreme », peut être considéré comme le meilleur produit par le groupe. D’un naturel très agressif, de par son death metal, il affirme un caractère qu’on pourrait qualifier de punitif pour nos nuques avec des breakdowns affirmés.
Par ailleurs, ils ont sorti en septembre 2022 un single, « Compulsion for Cruelty », un avant-goût réussi qui nous laisse imaginer le meilleur pour la suite.
Pour conclure, Dying Fetus est peut-être aujourd’hui une des références dans son style de musique metal. Une maîtrise parfaite du mélange des genres entre death metal et hardcore pour vous faire passer au travers de différentes émotions pendant un morceau de musique. Le groupe continue de réaliser de nombreuses tournées en Amérique ou en Europe et ne compte visiblement pas arrêter son aventure de sitôt, pour notre plus grand plaisir.