Organisé par Lyon Hardcore au Ninkasi Kao, la programmation laisse déjà annoncer une bonne soirée. Un concert annoncé complet par les organisateurs.
Dying Wish en ouverture du bal
Pour un concert qui débute à 19h30 en plein milieu de semaine, la première surprise est déjà de voir le monde présent pour assister à la première partie du jour. Déjà un défi en moins pour Dying Wish qui va pouvoir ouvrir les hostilités auprès d’un public rapidement réceptif et qui lancera les premiers pogos.
Les musiciens sont survoltés, l’excitation est au rendez-vous, la voix criée d’Emma Boster nous prend les tripes et se dégage une vraie énergie de la part du groupe. Une bonne prestation pour chauffer à blanc tout un public et le préparer pour le reste de la soirée.
C’est ainsi sous un rythme rapide, coupé par des passages mélodiques que Dying Wish laisse son empreinte sur scène. Ils laissent place à la suite en ayant relevé avec brio le challenge qu’est d’être une première partie.
Get the Shot, la terreur québécoise
Le groupe de punk hardcore est de retour en France avec une surprise : le tout nouvel album, « Merciless Destruction ». Globalement, c’est un condensé de violence qui laisse présager un concert bien agressif.
20h15, les musiciens arrivent et commencent à lancer les premières notes. Le chanteur, Jean-Philippe Lagacé fait son entrée par la suite et signe le début des hostilités. On est donc parti pour une demi-heure de folie, dans laquelle se mélangent les sons du dernier album aux musiques plus anciennes qu’ils aient pu produire.
De quoi faire définitivement partir le pit dans tous les sens et de rendre l’atmosphère de la salle plus que bouillante.
Terror, une branlée comme on les aime
Après 30 minutes d’un Get the Shot en pleine forme, l’attente est de mise sur une des pointures du punk hardcore. Et bon, on vous spoil, ce fut une énorme claque dans nos gueules.
Même après 20 ans de scène, Terror ne blague pas et nous sort de son répertoire les plus grands classiques dont ils disposent, avec « Keeper of the Faith ». Ils n’oublieront pas de nous jouer quelques musiques du dernier album, « Pain Into Power », sorti en mai 2022.
Mené d’une main de maître par Scott Vogel, la foule se transcende complètement et le mosh pit en devient particulièrement remuant au milieu d’une salle comble. Les plus motivés n’hésiteront pas à monter sur scène pour pouvoir réaliser leurs plus beaux plongeons dans la foule.
Avant de partir, le groupe fera monter le public sur scène pour une dernière danse tous ensemble. Terror nous laissera ainsi épuisés, mais avec le sourire parce que waouh, quel show et quelle présence scénique des Américains.
Lionheart pour conclure la soirée
Tête d’affiche de cette soirée de metal hardcore à l’américaine, le groupe a également du nouveau à présenter. En effet, ces derniers sortent à la fin de l’année leur album intitulé « Welcome to the West Coast III ».
Ainsi, au travers d’un set plutôt mélodique et non pas des plus agressifs au vu du répertoire disponible du groupe, nous aurons l’occasion de découvrir en live quelques sons de l’album à venir (dont 2 titres sont d’ores-et-déjà disponible à l’écoute sur les différentes plateformes de streaming). Ils joueront tout de même droit à des classiques tels que « LHHC », ou bien encore « Love Don’t Live Here ».
Le public, de son côté, lâche ce qu’il lui reste d’énergie après la longue bataille que fût cette soirée.
En conclusion, une soirée sous le signe de la musique metal punk hardcore, mais de laquelle se dégage 4 identités musicales différentes, au travers du rythme, de la place de la mélodie, de la tonalité. Un pur régal, on en demande encore !