Dans les nouvelles sorties de cette semaine, je vous propose un voyage de l’autre côté de l’Atlantique pour découvrir le nouvel album de Fixation, « The Secrets We Keep ». Du punk hardcore à l’américaine pour notre plus grand bonheur.
Bon, tout d’abord, à quoi on doit s’attendre ? A des sons qui font 2 minutes pour les plus longs, un chanteur qui scream, des riffs qui font danser et un rythme plutôt rapide.
Voilà, désormais que nous avons les bases, on peut s’intéresser à « The Secrets We Keep », deuxième album de Fixation. Ce dernier est composé de 11 titres pour 17 minutes. Quand on vous dit que le punk hardcore c’est efficace.
L’album commence avec « Lachrymose ». Une façon mélodique d’introduire et de nous mettre en contexte. Dès les premières secondes, la musique nous fait déjà bouger la tête et propulse instantanément nos pensées dans un mosh pit. Je finis à peine d’écrire ce paragraphe que le morceau suivant a commencé !
C’est donc « Toledo » qui vient nous envoyer un punk bien marqué, sur un rythme très rapide, sur lequel les riffs s’enchaînent et ne nous laisse pas respirer pendant les deux minutes du morceau.
Un peu plus loin dans l’album, on tombe sur « F.M.E.G ». De loin l’interlude la plus agressive qu’on connaisse. 40 secondes de son, ça va vite et on passe à la suite. Et quelle suite, « Motion Sickness » vient nous mettre une grande claque. Une musique particulièrement entrainante, sur laquelle vous vous retrouverez facilement en mosh pit au milieu de votre salon. On est conquis.
Arrive maintenant le son le plus long de cet album, « Purgatory », qui fait quasiment trois minutes. De quoi se purger de tous nos péchés pour les blagues faites sur la durée d’un morceau de hardcore. On se retrouve ainsi avec une musique quand même très rythmée. Elle a cependant plus de place à accorder à une baisse de tempo, pour notre plus grand plaisir, histoire de se casser un peu la nuque.
L’album continuera ainsi jusqu’au bout, dans un rythme toujours aussi rapide, et sur des compositions musicales qui respectent à la lettre les codes du punk hardcore.
De manière globale, on obtient ainsi un album convaincant pour les amateurs du genre. De plus, cette musique est faite pour être écouté en live, on arrive facilement à se projeter sur l’ambiance d’un mosh pit autour de sons pareils, et ça, c’est vraiment fun !